mardi 6 décembre 2011

Ça vous fait rire ?


Extrait du film vu et revu "Le diable s'habille en Prada", extrait que j'aime particulièrement pour un film qui est loin d'être un de mes favoris.



Miranda Priestly - Ça vous fait rire ?

Andy Sachs - Non, non non, c’est rien, je trouve que pour moi les deux ceintures sont parfaitement identiques mais vous savez j’ai encore beaucoup à apprendre sur les fringues…

Miranda Priestly - Sur les fringues ? Ah ! Je vois. Je vois : vous croyez que tout ça n’a rien à voir avec vous. Vous, vous regardez dans votre placard, et vous choisissez, tiens, tenez ce pauvre vieux pull-over par exemple parce que vous voulez signifier aux autres que vous vous prenez trop au sérieux pour vous intéresser aux vêtements que vous devez mettre, mais ce que vous ignorez c’est que ce pull n’est pas simplement bleu, il n’est pas turquoise, il n’est pas lapis, en fait il est bleu céruléen, et vous êtes aussi parfaitement inconsciente du fait que, en 2002, Oscar de la Renta a créé une collection de robes bleu céruléen et je crois que c’est Yves Saint-Laurent n’est-ce pas qui a créé les vestes militaires bleu céruléen… je crois qu’il nous faudrait une veste… ensuite le bleu céruléen est vite apparu dans les collections de huit différents stylistes et puis la tendance a influencé la plupart des grands magasins et puis s’est répandue dans les boutiques bon marché dans des sinistres endroits où vous avez sans doute repêché le vôtre dans un grand bac de pulls soldés bref ce bleu céruléen représente des millions de dollars et un nombre incalculable d’emplois et je trouve assez amusant que vous pensiez avoir fait un choix qui n’a pas été dicté par l’industrie de la mode alors qu’en fait vous portez un vêtement qui a été choisi pour vous par les personnes qui se trouvent dans ce bureau au beau milieu d’un tas de fringues.

jeudi 24 novembre 2011

Le livre qui dit tout, Guus Kuijer


     Fameuse surprise ce livre qui dit tout !
     En effet, après avoir entendu le titre de ce roman, je ne m'attendais pas spécialement à une narration, mais plutôt à une espèce de "mode d'emploi" pour les enfants, sorte d'outil que l'on ouvre et referme au besoin. De plus, voir la couverture avec une grande dominance de rose me laissait imaginer un univers gentillet. Toutefois, il est vrai que si l'on aiguise le regard, on y perçoit une espèce de menace lorsque l'on voit une main levée à travers la fenêtre.

     Je retourne le livre et je lis la quatrième de couverture. Là, je m'aperçois qu'en effet, je me trompe un peu : l'histoire n'est peut-être pas si rose qu'elle ne le paraît. On me parle d'un père brutal, d'une femme et d'un enfant maltraités, puis d'esprits libres. Je suis curieuse et je commence la lecture à proprement dite.

Mes impressions, mon avis ?

     J'ai lu le livre relativement vite : le vocabulaire y est simple, le monde présenté est le nôtre et donc, l'adaptation est aisée. L'histoire en elle-même ne m'a ni passionnée, ni rebutée. C'est une jolie histoire, mais assez plate. Assez paradoxal en fait, parce que le sujet traite d'un quotidien violent, habité par la peur du père avec çà et là de petites lueurs d'espoir grâce aux esprits entourant Thomas, mais  rien n'y fait, je ne suis pas "dedans", je garde toujours cette position très externe.
     Alors est-ce dû au fait que ce livre soit un livre pour la jeunesse? Je ne sais pas parce qu'en général, j'en suis presque à les préférer aux livres pour adultes, mais ici j'ai l'impression d'avoir lu ou entendu ce genre d'histoire très - trop? - souvent et par conséquent, je ne m'attache plus autant au petit garçon ou à l'épouse. Seul sentiment qui a tout de même été très animé durant la lecture : la haine envers le père.

Petit passage que j'ai apprécié parce qu'évoque tellement mon état d'esprit à ce sujet : "Le dimanche est le seul jour qu'il faut pousser devant soi comme une charrette [...] Les autres jours, eux, s'écoulent tout seuls." 

     Du point de vue des personnages, je dois admettre que la "sorcière", Mme Van Amersfoort, me paraît fort sympathique, avec une esprit très aiguisé pour l'époque. La compagnie la tante Pie ne me déplaît pas non plus, montrant qu'une évolution de la femme commence à apparaître, jamais sans mal, mais avec de la persévérance !

     D'un point de vue "professionnel" : Bien que je ne sois pas grande fan de ce livre, je pense qu'il peut être conseillé chez tous les jeunes, et plus particulièrement ceux qui ne croient pas toujours au bonheur. Cette histoire, entre gravité et légèreté, montre que le bonheur est possible pour tous. Elle est un bel encouragement à la joie de vivre et à l'ouverture d'esprit.

mardi 4 octobre 2011

Pourquoi un carnet de lecture ?

Si l'on reste très "down to earth", je dirais que je tiens ce carnet de lecture en raison de mes études. Il s'agit en effet d'une demande d'un de mes professeurs à l'attention de notre classe de régendat littéraire.

Après, je pense que ce travail peut être une belle expérience et surtout, nous être utile à nous, futurs profs.

Bien entendu, il est encore tôt pour faire état de mon ressenti à propos de cette aventure puisqu'elle ne fait que commencer, mais je peux dire que l'idée m'intéresse !