Personnellement, je suis un peu déçue par ce classique abrégé ! Je marche peut-être sur des œufs car n'ayant pas lu la version complète, je ne peux pas fournir de preuves à l'appui, mais j'ai le sentiment d'avoir parcouru l'histoire, de l'avoir simplement survolée. D'ailleurs, je n'ai jamais pu être totalement captivée par le récit et je m'emmêlais parfois entre les personnages et leurs histoires, je pense surtout à ma confusion Jonathan Harker - John Seward qui a exigé à de nombreuses reprises la relecture des lignes précédentes ! Ceci est la preuve chez moi que je ne suis pas rentrée dans l'histoire, que je l'ai observée de haut.
En ce qui concerne Dracula et l'image du vampire, je n'ai rien appris de plus que ce que je savais déjà ! Fleurs d'ail, hostie, pieu dans le cœur et j'en passe, des éléments tellement connus à l'heure actuelle que lorsque je les lis, je les trouve clichés. Cela est sans doute dû aux nombreuses adaptations du vampire bien sûr, je ne remets pas la faute entière sur Bram Stoker, mais j'ai trouvé que cela perdait de son charme, même s'il faut remettre en contexte... Autre aspect du livre qui m'a un peu déçue : à aucun moment je n'ai ressenti de sentiment de peur, tout juste un peu de suspense de temps à autres... Ainsi, je referme ce livre sans être bouleversée !
Comme je l'ai dit plus haut, je n'ai pas lu la version complète de Dracula, mais vu ma légère frustration en refermant l'abrégé, je pense peut-être entamer la lecture du "vrai" Dracula pendant les vacances ! Alors qui sait, ce classique abrégé peut-il susciter chez les élèves le même sentiment que chez moi, et éveiller leur curiosité pour connaître tous les détails, voire finir par apprécier cette histoire ! Ce soir, je vais suivre vos conseils et regarder la version de FF Coppola (enfin, si le téléchargement se termine !), peut-être pourrai-je me faire une meilleure idée de ce vampire, à qui l'on a ôté certains traits de sa personnalité !
J'ai terminé le paragraphe précédent en parlant de traits de caractère ôtés à Dracula. Cela aussi, ça me frustre. Car si, comme je l'ai dit plus haut, j'ai retrouvé tout ce que je connaissais au sujet des vampires, il y a néanmoins un thème plus complexe selon moi qui n'est absolument pas abordé dans ce classique abrégé, il s'agit de la séduction. Le vampire a ce côté classe et séducteur, entendre "le comte Dracula" évoquait de suite chez moi cette classe qui lui était attribuée, or ici, il n'en est rien ! Pourquoi avoir complètement enlevé cette "partie" ? Je n'ai pas le sentiment qu'elle soit accessoire, car selon moi elle ajoute justement au personnage maléfique une certaine complexité, une profondeur. Non pas que je sois voyeuriste, mais tout de même ! Je sais que je me suis posée à plusieurs reprises les questions suivantes : quid des trois femmes qui vivent avec lui ? ; quid de Mina puisqu'il paraît que leur relation est bien plus fouillée ?, ... À ce sujet, je ne peux donc m'empêcher d'en vouloir à cette version, qui me donne l'impression d'avoir pratiqué la censure, pour ne pas froisser nos petits, si sensibles.
Je reste donc assez sceptique au sujet de ce récit, mais je pense que c'est surtout au classique abrégé que j'en ai ! Ainsi, je ne pense pas proposer ce type de livre à mes classes, car j'aurai le sentiment d'évincer une partie de l'histoire... Je ne sais pas s'il en va de même pour les autres classiques abrégés de l'école de loisirs, mais ici ce choix me paraît arbitraire.
En regardant sur leur site, je constate qu'ils proposent une belle liste de classiques abrégés ! Dans un sens, j'ai tendance à faire ma puriste et à dire qu'il est dommage de choisir la facilité, mais il suffit que j'observe mon propre comportement en la matière pour arrêter toute hypocrisie littéraire et admettre que si je commençais par lire toute cette liste de classiques, ce serait déjà pas mal !
Voici le dernier Dracula que j'ai vu au cinéma, la transition avec le film de FF Coppola sera sans appel !
La première chose que je dirais au sujet de ce livre est qu'il réserve de nombreuses surprises ! Allez savoir pourquoi, mais à entendre le titre, j'étais quasiment persuadée que nous allions avoir affaire à un roman fantastique ou un roman noir, qui serait donc à travailler de paire avec Dracula ! Je m'étais complètement trompée donc, mais visiblement ce titre n'évoque tout de même pas la joie puisqu'il me faisait pressentir quelque chose de sombre...
Comment écrire sur l'horreur ?
Cette question peut trouver sa réponse auprès de Sobibor. Bien entendu, je ne dis pas que ce récit est LA réponse à la question, mais il me semble que Jean Molla n'a pas à rougir, d'autant plus qu'il n'a pas besoin pour cela de s'éterniser sur des centaines et des centaines de pages ! Comment écrire sur l'horreur et sur ceux qui y ont participé ?! Car c'est de cela aussi qu'il s'agit et que j'ai particulièrement aimé : on relate l'horreur grâce au journal intime d'un membre de la Waffen-SS. Je ne suis pas experte en la matière, mais je ne pense pas que la liste de récits s'attardant sur les bourreaux de la Seconde Guerre mondiale soit si longue et c'est regrettable à mon sens...
Complexité, profondeur psychologique...
Jean Molla donne beaucoup de profondeur à ses personnages, même à ceux les plus secondaires ! Je pense au petit ami d'Emma ainsi qu'au patron du supermarché... Ces deux personnages n'ont pas à rougir alors qu'ils n'occupent pourtant pas une place centrale ! C'est un aspect que j'aime énormément dans ce livre, surtout lorsque l'on aborde le cas du grand-père, tour à tour Jacques Desroches, Karl Frank et enfin Paul Lachenal. Choisir trois identités pour une même personne au cours de son histoire est très judicieux de la part de l'auteur ! En effet, ces différentes identités prouvent à quel point l'humain peut être complexe. Peut-on dire du grand-père d'Emma qu'il est foncièrement mauvais ?! Je pense que répondre oui ou non à cette question serait une réponse bien trop facile, qui occulterait tout une partie du personnage et de son histoire... À ce sujet, cette ambiguïté me fait penser au film La liste de Schindler. En effet, Oskar Schindler profite de la guerre pour faire fortune : il s'installe à Cracovie pour faire des batteries de cuisine destinées à l'armée allemande. Pour réduire le coût de sa main d'oeuvre, il embauche des Juifs. Cet acte est tout à fait intéressé au départ, mais petit à petit, Schindler se surprend à engager plus d'effectif que ce dont il a besoin, dans le seul but de sauver des familles juives des camps. Que dire de ce personnage? Si à la fin, c'est le bon Schindler qui prime, c'est avec le mauvais que l'on a commencé...
Cet extrait vidéo est la toute fin du film, qui ne manque jamais de me donner la larme à l’œil. C'est un film que je regarde souvent car le sujet me tient à cœur, c'est comme si je ressentais le besoin, l'espace de deux heures, de me replonger dans le souvenir. Lire Sobibor m'a clairement fait un effet semblable, et je risque fort de relire ce livre à l'avenir, d'autant plus que ce récit souligne l'importance du devoir de mémoire en nous parlant d'un camp d'extermination dont on n'a à l'heure actuelle plus aucune trace. Moi-même, j'étais gênée lorsque j'ai réalisé que mes connaissances à ce sujet étaient visiblement assez limitées et qu'il s'agissait d'un vrai camp, car n'en ayant jamais entendu parler, j'ai cru que l'auteur inventait un camp ! Voilà donc un livre qui m'aura vraiment appris, aura enrichi ma culture à ce niveau. Le thème de l'extermination des Juifs me touche beaucoup, depuis toujours. Je ne suis pas plus concernée qu'un autre, je ne peux pas prétendre avoir du sang juif ni de grands-parents victimes des camps, mais je remarque que j'y suis fort sensible ! Cette lecture a donc été pour moi à la fois enrichissante par rapport à mes études et à mon futur métier, et une vraie lecture "plaisir" ! Comment parler d'anorexie ? Si ce récit m'a essentiellement marquée parce qu'il traite de la guerre, l'autre thématique abordée en reste très intéressante. De l'anorexie, je connais les caractéristiques générales. Ce que l'on dit au sujet de cette maladie, c'est essentiellement que "des filles généralement, mal dans leur peau, refusent de s'alimenter jusqu'à se faire vomir". Je caricature bien sûr, mais j'ai le sentiment que l'on entend souvent le même type de discours, d'ailleurs assez simplistes ! Personnellement, j'ai trouvé ce thème très bien développé par l'auteur, parce qu'il traite d'anorexie, mais par quelques passages, il met aussi en garde la jeune fille en quête de minceur. Ainsi, le plaisir de contrôler son corps, poussé à l'extrême chez l'anorexique, est un sentiment que j'ai moi-même ressenti à certains moments. Ce sentiment, je ne l'ai jamais suivi à la lettre, mais je sais qu'il restera toujours au fond de moi, comme une tentation. Je pense que reconnaître des parties de soi dans un récit aussi dramatique peut vraiment mettre en garde le lecteur et l'interroger sur le but qu'il poursuit. Par exemple, si celui-ci ne pense pas à l'anorexie, il peut tout de même remarquer que ce type de plaisir tend vers la maladie. Sans vouloir faire de la psychologie de comptoir, je pense que ce type de texte peut parfois éviter le pire... Si je dois parler maintenant de Sobibor en tant que future prof, je dirais que j'emploierais ce livre aussi bien en français qu'en morale. En ce qui concerne le cours de français, je n'utiliserais pas ce livre avant la 3ème, car même s'il se lit rapidement, il exige du lecteur certaines références culturelles qui l'aident à saisir toute la portée du récit. J'envisagerais ce livre au niveau de la compréhension du texte, en demandant en parallèle aux élèves de faire des recherches pendant leur lecture au sujet de Sobibor, du contexte de la guerre 40-45 et enfin de l'anorexie. Les recherches des élèves se feraient à domicile, mais le prof interviendrait à des moments ponctuels pour vérifier la qualité des recherches, de manière à ce qu'elles n'induisent pas la compréhension de l'élève en erreur. Seraient également posées des questions concernant le grand-père et ses trois identités pour lesquelles les élèves devraient relever un champ sémantique, des expansions du nom, etc. Demander aux élèves de dresser la carte d'identité des personnages principaux avec des éléments du texte qui attestent des caractéristiques du personnage concerné serait aussi une piste à envisager également ! En ce qui concerne le cours de morale, j'opterais plutôt cette fois-ci non pas pour la lecture entière du livre, mais bien pour une sélection d'extraits. Un sujet de leçon en morale traite du devoir de mémoire et s'adresse à une classe de 3ème. Dans cette optique, parler du camp d'extermination Sobibor est à mon sens encore plus parlant que de traiter d'Auschwitz, car à la différence de ce camp mondialement connu, Sobibor a été oublié de tous. Il illustrerait ainsi doublement le travail de mémoire et enrichirait la culture de l'élève ! Je pense que Sobibor peut d'ailleurs s'insérer dans quasiment toutes les phases relatives à la construction d'une leçon de morale ! L'anorexie traitée dans ce récit est bien sûr un thème présent dans le programme de morale. Les extraits repris dans le livre pourraient très bien servir une phase libérative : en lisant les extraits, les élèves sont amenés à reconnaître la ou les maladie(s) dont on parle (anorexie et boulimie), puis à dire ce qu'ils savent au sujet de ces maladies. Une autre phase que je choisirais pour le cours est la phase constructive : après avoir reçu des informations sur l'anorexie et la boulimie, l'élève lit un passage où Emma parle de sa maladie. Il est invité à répondre à Emma en se basant sur ses connaissances au sujet de la maladie ainsi que sur les valeurs qu'il souhaite défendre. Pour finir, ce livre figurerait dans la liste qui suggère aux élèves des lectures personnelles, mais il est clair que dans mon futur métier, j'essaierai d'aborder ce livre tant je le trouve important !
Cela fait déjà trois mois que j'ai lu Des fleurs pour Algernon et j'en garde un très bon souvenir ! Petite parenthèse au sujet du genre : la science-fiction commencerait-elle à me plaire ?!
Pour entamer ce post, un aperçu des premières de couvertures existantes...
Un choix vaste donc, mais une couverture en particulier attire mon attention : la quatrième. Je ne sais pas si elle m'attire parce que la mise en scène diffère un peu des autres couvertures - qui représentent essentiellement la souris Algernon -, mais je la trouve plus intéressante.
Sur cette couverture, on voit la coupe d'une tête et de son cerveau. Au niveau de l'oreille gauche se trouvent des engrenages. Ces engrenages me font directement penser au fonctionnement du cerveau, zone expérimentée sur Charlie et Algernon par les scientifiques. Le cerveau, cette "machine" dont le fonctionnement doit être parfaitement régulé, le dysfonctionnement d'un de ses engrenages peut avoir des conséquences désastreuses...
Au centre de cette tête se trouve un petit garçon, le Charlie simple d'esprit qui le guette. Selon moi, il représente la menace que le Charlie intelligent ressent lorsque ses facultés intellectuelles commencent à défaillir.
Réflexion personnelle : L'Autre est présent jusque dans les systèmes les plus complexes de notre corps...
En dessous de cette illustration figure le titre du roman. Personnellement, j'apprécie les deux types de police : la première partie "Des fleurs pour" est une police assez enfantine et poétique, la seconde "Algernon" est connotée de manière plus scientifique et me fait penser au genre de la science-fiction. On retrouve la souris Algernon dans la seconde partie du titre, au niveau du L. Ici, je ne sais pas si j'en extrapole le sens, mais la position de l'animal me semble étudiée de manière à faire référence à une souris d'ordinateur, ce qui constitue une fois de plus un rappel à la science et à l'expérimentation.
Après l'étude du paratexte, passons au texte !
Charlie Gordon, un débile mental de 33 ans devient le cobaye d'une expérience scientifique visant à lui donner une intelligence supérieure. Cette expérience est également testée sur une souris de laboratoire appelée Algernon.
Avant de subir l'opération, Charlie est invité à rédiger des "conte-randu" pour faire part de ses émotions et de son ressenti. Algernon quant à elle a déjà subi l'intervention, qui semble avoir été menée à bien.
Au tour de Charlie donc, de subir l'opération qui fera augmenter petit à petit son intelligence. L'intervention a fonctionné : Charlie devient un génie, jusqu'à dépasser l'intelligence des scientifiques et découvrir avant eux la faille de cette expérience, dont il est pourtant le sujet... Toutefois, si l'intelligence de Charlie ne cesse de croître, il n'en est pas de même pour sa maturité émotionnelle, qui n'a pas le temps d'évoluer aussi vite. Il se retrouve confronté à des problèmes jamais envisagés auparavant... Charlie arrive en solitaire à l'apogée de son intelligence, ses proches se retrouvant dépassés par une intelligence qu'ils ne peuvent comprendre.
Arrive déjà le triste moment de la baisse de ses facultés. Tout en suivant le cas d'Algernon - qui voit également son intelligence baisser au même rythme qu'elle a progressé - Charlie se sent menacé par son autre lui qui refait surface...
Voilà une très belle histoire qui me laisse néanmoins un petit goût amer concernant la mère de Charlie, que j'aurais voulu gifler à plusieurs reprises. La personnalité de cette femme permet toutefois une première réflexion sur l'intelligence, à savoir "qu'est-ce qu'une intelligence dite normale ?". Réflexion qui peut d'ailleurs s'étendre à une foule entière :-)
Selon moi, ce roman est d'autant plus touchant, plus intéressant pour l'époque puisque ce livre a été publié en 1960, époque où le handicap mental était bien moins étudié et compris qu'à l'heure actuelle !
Ce livre m'a beaucoup émue notamment parce qu'il humanise le débile mental qu'est Charlie et pose de nombreuses questions sur la valeur de l'intelligence. Si les handicapés mentaux sont de mieux en mieux pris en charge par des institutions, je me demande s'ils sont pour autant considérés en tant que personnes. Cette réflexion a fait beaucoup de chemin chez moi. En effet, j'ai moi-même tendance à amoindrir la personnalité d'un handicapé et être en leur présence me gêne malgré moi. Je ne pense pas qu'il s'agisse de discrimination de ma part, mais plutôt d'une forme de peur et de "dégoût" qui m'empêche souvent d'aller au-delà. En espérant que la rencontre avec Charlie puisse s'appliquer à la réalité !
Si la spécificité de l'écriture m'a posé problème en commençant ce livre, elle n'en reste pas moins un très bon choix de la part de l'auteur ! Les toutes premières lignes de ce roman nous laissent deviner, avant de dévoiler clairement l'information, que l'on a affaire à un débile mental, et je trouve ça très intelligent ! Cette écriture s'améliore au fil du temps et atteste de l'évolution intellectuelle du personnage. L'adéquation fond-forme est très forte... Quelques livres après avoir lu le Charlie intelligent menacé par le débile qui refait surface, j'ai eu sous les yeux Chagrin d'école de Daniel Pennac. Même si je suis beaucoup moins enthousiaste à l'idée de ce livre, je n'ai pu m'empêcher de voir un point commun chez Charlie et Pennac : la menace omniprésente de leur alter-ego. Pour Charlie, nous connaissons sa fin ...mais pour Pennac, lequel des deux parviendra à avoir le dessus ?! Autre livre avec lequel Des fleurs pour Algernon peut être mis en commun : il s'agit de Comment je suis devenu stupide de Martin Page. En fait, cette mise en commun relève plutôt d'une opposition : alors que Charlie pense que devenir intelligent l'aidera à se faire aimer, Antoine quant à lui tente de devenir stupide, parce qu'il se sent handicapé par son intelligence ! Tous deux rebrousseront chemin, déçus de ce qui se trouve "de l'autre côté"... Personnellement, je trouve fort intéressant de la part de ces deux auteurs de pointer les vices de l'intelligence et ses différentes formes... "L'intelligence est la faculté à l'aide de laquelle nous comprenons finalement que tout est incompréhensible"M. Maeterlinck
D'un point de vue pédagogique, ce roman nous apprend que l'intelligence seule ne signifie pas grand chose. Il nous rappelle aussi que l'intelligence et l'instruction qui ne sont pas tempérées par une chaleur humaine ne valent pas cher. La présence d'un instituteur et d'un prof reste essentielle pour l'apprentissage. Voilà qui met un peu de baume au cœur, à l'heure où l'apprentissage se trouve partout et nulle part à la fois, à l'heure de Wikipédia par exemple, qui laisse croire aux élèves qu'ils peuvent intégrer seuls des savoirs...
Plus concrètement, ce roman peut bien sûr être étudié en troisième secondaire pour l'étude du genre de la science-fiction. Personnellement, je préfère l'analyse d'extraits plutôt que la lecture complète du récit, car celui-ci peut selon moi se révéler encore assez compliqué dans certaines classes.
Ce texte s'accorde aussi très bien avec le cours de morale. Voici quelques passages que j'ai relevés lors de la lecture et qui pourraient débuter une phase libérative, formative ou constructive...
"Je respecte la manière dont il s'y consacre - et peut-être plus encore parce qu'il n'est qu'un homme ordinaire qui essaie de faire une oeuvre de grand homme alors que tous les grands hommes sont tous occupés à faire des bombes." "Néanmoins, il reste effrayant que notre destin soit entre les mains d'hommes qui ne sont pas les géants que je croyais naguère, mais simplement des hommes qui ne connaissent pas la solution de tous les problèmes" "Un QI ne pèse pas du tout l'intelligence. Il dit qu'un QI indique jusqu'où peut aller votre intelligence comme les chiffres sur un verre à mesurer. Encore faut-il remplir le verre avec quelque chose."
Des fleurs pour Algernon a été adapté en téléfilm en 2006. Voici la bande annonce de son adaptation au théâtre parisien du Petit Saint-Martin. PS: Je suis loin d'être une spécialiste en matière de théâtre, mais de ce que je peux voir dans cette vidéo, l'interprétation de l'acteur me plaît !