"Est-ce qu'on peut vraiment souhaiter ne jamais mourir? ...
N'est-ce pas justement parce que la vie s'achève un jour qu'elle nous est si précieuse? ...
Est-ce que l'idée de vivre éternellement n'est pas plus effrayante encore que celle de mourir? ... "
Beau questionnement pour un roman d'aventure ! La question de l'immortalité est le fil rouge du roman puisque c'est dans cette quête que Tomek et Hannah entament un long périple.
En tous cas, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde pendant la lecture de ce roman. Il nous décrit des paysages magnifiques, dotés ça et là de merveilleux. Au début pourtant, j'étais sceptique quant à l'âge des héros, parce que partir au bout du monde à 13 ans est tout sauf réaliste, et cela me dérangeait. Bien entendu, le réalisme n'est pas ici le but, et j'ai fini par arrêter de râler et faire abstraction de l'âge - qui n'est certainement pas choisi au hasard, en plus - .
Par rapport à un passage, à une citation ? Je pense particulièrement au chapitre X qui nous raconte comment Pépigom crée des parfums rappelant, par exemple, Départ d'un voyage à l'aube, Naissance d'un veau sur la paille, Lecture d'une lettre écrite par une personne aimée, etc. Ce passage m'a permis de faire des liens évidents avec le film "Le Parfum" - la honte, je n'ai toujours pas lu le livre, il m'attend encore planqué dans une armoire -, même si je ne suis pas autant emballée par ce film que par le livre de Mourlevat ! (Grenouille me fait peur, 'faut pas demander comment il est dans le livre, je n'en dormirais plus !) Au-delà du lien avec "Le Parfum", cette idée m'a beaucoup intriguée parce qu'il m'arrive souvent de me perdre dans mes pensées par rapport à tel ou tel moment vécu, si infime soit-il, et de rechercher des situations où je pourrais éventuellement ressentir les mêmes sensations, par exemple l'odeur d'un cheval ou celle de la pluie quand on a subi quelques jours de canicule, etc.
Comme je le disais plus haut, la question de l'immortalité est abordée dans ce roman. L'immortalité est un thème qui m'a toujours intriguée : je suis assez angoissée à l'idée de mourir, ou de voir disparaître mes proches. J'ai toujours vu la mort comme quelque chose de terriblement grave et contre laquelle on ne peut rien, et pourtant j'avais toujours cet espoir de peut-être y échapper, ne fut-ce que par l'idée d'une vie après la mort ou autre subterfuge. Lire ce livre m'a donné un petit coup de pouce, surtout lorsque j'ai lu ce passage : "Est-ce qu'on peut vraiment souhaiter ne jamais mourir?... N'est-ce pas justement parce que la vie s'achève un jour qu'elle nous est si précieuse?... Est-ce que l'idée de vivre éternellement n'est pas plus effrayante encore que celle de mourir?...". En effet, cela m'a vraiment permis de réfléchir autrement, et de réaliser qu'en fait, arrivé à un certain âge, on peut tout à fait être serein face à cette idée. Je ne pense pas me tromper en disant que je ne suis certainement pas la seule à avoir des angoisses à l'égard de la mort, et que de nombreux adolescents se posent les mêmes questions que je me suis déjà posée. "Rien que pour ça", ce livre est à conseiller à de nombreux ados !
Par rapport à un passage, à une citation ? Je pense particulièrement au chapitre X qui nous raconte comment Pépigom crée des parfums rappelant, par exemple, Départ d'un voyage à l'aube, Naissance d'un veau sur la paille, Lecture d'une lettre écrite par une personne aimée, etc. Ce passage m'a permis de faire des liens évidents avec le film "Le Parfum" - la honte, je n'ai toujours pas lu le livre, il m'attend encore planqué dans une armoire -, même si je ne suis pas autant emballée par ce film que par le livre de Mourlevat ! (Grenouille me fait peur, 'faut pas demander comment il est dans le livre, je n'en dormirais plus !) Au-delà du lien avec "Le Parfum", cette idée m'a beaucoup intriguée parce qu'il m'arrive souvent de me perdre dans mes pensées par rapport à tel ou tel moment vécu, si infime soit-il, et de rechercher des situations où je pourrais éventuellement ressentir les mêmes sensations, par exemple l'odeur d'un cheval ou celle de la pluie quand on a subi quelques jours de canicule, etc.
Comme je le disais plus haut, la question de l'immortalité est abordée dans ce roman. L'immortalité est un thème qui m'a toujours intriguée : je suis assez angoissée à l'idée de mourir, ou de voir disparaître mes proches. J'ai toujours vu la mort comme quelque chose de terriblement grave et contre laquelle on ne peut rien, et pourtant j'avais toujours cet espoir de peut-être y échapper, ne fut-ce que par l'idée d'une vie après la mort ou autre subterfuge. Lire ce livre m'a donné un petit coup de pouce, surtout lorsque j'ai lu ce passage : "Est-ce qu'on peut vraiment souhaiter ne jamais mourir?... N'est-ce pas justement parce que la vie s'achève un jour qu'elle nous est si précieuse?... Est-ce que l'idée de vivre éternellement n'est pas plus effrayante encore que celle de mourir?...". En effet, cela m'a vraiment permis de réfléchir autrement, et de réaliser qu'en fait, arrivé à un certain âge, on peut tout à fait être serein face à cette idée. Je ne pense pas me tromper en disant que je ne suis certainement pas la seule à avoir des angoisses à l'égard de la mort, et que de nombreux adolescents se posent les mêmes questions que je me suis déjà posée. "Rien que pour ça", ce livre est à conseiller à de nombreux ados !
Autre petit clin d'œil qui m'a fait sourire : au chapitre VII, le petit Yann et ses frères (cfr L'enfant Océan) apparaissent dans une hallucination de Tomek !